Ours (imprimerie)

L'ours du journal Libération (2022).

Dans l'édition, l'imprimerie et la presse, l’ours est un encadré — un rectangle contenant du texte et délimité par un cadre — situé généralement au début ou à la fin d'un imprimé. Il recense les noms et adresses de l'éditeur et de l'imprimeur, ainsi que les fonctions et les noms des collaborateurs ayant participé à sa fabrication[1]. Dans le langage de la presse écrite, on le désigne également sous le terme de colophon.

À l'origine, dans un journal français, l'ours ne contenait que les mentions légales obligatoires suivantes : l’éditeur de la publication, le directeur de la publication, le nom et l'adresse de l’imprimeur, le dépôt légal, l'ISSN.

Mais, sous l'influence des magazines anglo-saxons et de leur masthead, les quotidiens et magazines français publient aujourd'hui des ours allant d'un huitième à la pleine page et donnant les noms de tous les collaborateurs clés de la rédaction, de l'administration, de la publicité et des ventes[2].

Son équivalent, dans le cinéma et à la télévision, est le générique.

  1. Pourquoi un ours dans le journal ?, Paul Vandenabeele, La DH Les Sports+, 2 mars 2011.
  2. Par exemple, l'ours de Paris Match donne les noms du président d’honneur, du directeur de la rédaction, directeur adjoint de la rédaction, rédacteur en chef photo, ainsi que ceux des six rédacteurs en chef, six rédacteurs en chef adjoints, directeur artistique, neuf chefs des services dont secrétariat de rédaction, dix grands reporters, cinq reporters photographes, sept reporters ; l’administration et la publicité, etc.

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